Cette comptine, très simple en vérité, s'est transmise depuis des générations au sein des loups de Nobody. Il semble cependant que les oiseaux l'aient aussi repris à leur compte, et en fait on ne sait pas très bien qui l'a composée. On ne sait même pas s'il s'agit d'un loup ou d'un oiseau - il ne serait guère étonnant de la part de l'un de ses volatiles d'avoir poussé quelques vers pour taquiner les loups, et que ceux-ci l'aient repris, voire amélioré, mais il est plus probable que ce soit un loup qui l'aie inventée. On ne sait pas non plus quel est son vrai nom et, faute de mieux, elle a été affublée de ce nom, Chant de Stears, car il faut bien dire que cela correspond. Mais ces vers datent de bien avant la naissance du loup en question...
On peut également douter que ces vers n'aient pas eux-même subis des modifications, en effet, s'ils datent d'avant l'ouverture de la Frontière de la Chaîne Stears, ils mentionnent l'existence des chevaux, inconnus jusqu'alors au bataillon.

Parti devant, parti au loin
Pourquoi le messager ne revient-il point ?
Parti si loin, parti devant
Par-delà les montagnes et les torrents
Pourquoi le fier et noble n'est-il plus ?
Explorateur intrépide, n'as-tu pas survécu ?

Reviens ! Reviens, reviens parmi nous,
Et raconte à tes frères ce que tu as vu.
Si loin là-bas, y-a-t-il des loups,
Des chevaux, des oiseaux, ou des créatures inconnues ?
Téméraire ou simple d'esprit, les Monts Interdits
Par toi ont été franchis.

N'oublie pas de marquer ton chemin,
et qu'il faut en silence souffrir
Au-delà de toute raison, si loin
Que nul ne pourra te secourir
Prends garde à toi, et le temps d'un soupir
Offre-nous de nouveaux souvenirs.