Oiseau de Malheur.
Nb De Messages : 442 Date d'inscription : 27/10/2009 Age : 30 Prénom : Kiwi Puf : KiwiLeila Phrase Perso' : Il ne faut pas prendre la vie au sérieux, de toute façon on n'en sort pas vivant. PersonnagesPts De Membres: 0Informations: | Sujet: Le repos ? C'est quoi ça ? [ Libre ] Mer 2 Déc - 16:45 | |
| Mes ailes commençaient sérieusement à me taper sur les nerfs. J'avais l'impression qu'elles étaient de plus en plus lourdes, et javais de plus en plus de peine à les mouvoir. Ce qui donnait à mon vol une allure plus saccadée, moins fluide, que je ne l'aurais voulu. En plus, au coeur de la forêt, cela pouvait être très dangereux. Il suffisait d'un rien pour s'écraser contre un arbre, et s'y briser une aile. Or, une aile brisée en plein milieu de la forêt, c'était la mort assurée - u moins à 98%. Il y a toujours les quelques chances de croiser un autre oiseau, qui pourra prévenir un Mage. Mais ces chances ne sont pas bien élevées. Un oiseau à terre, un oiseau qui ne peut plus voler, est un oiseau mort.
Ces signes de fatigue, je les comprenais et les reconnaissais, mais je n'avais pas du tout envie de m'arrêter. On était en plein milieu de la journée ! J'avais plein de choses à faire, moi. Embêter les oiseaux, embêter Unbie, aller voir la nomination du nouveau dominant des chevaux, fouiner du côté des loups pour voir ce qu'ils en pensent, et embêter encore quelques personnes. Je suis quelqu'un de très occupé... Ah oui, il faut aussi que je m'occupe des éventuelles formalités pour le Clan. Cela ne devrait pas me prendre trop de temps, cela dit - ici, chacun peut se débrouiller tout seul, comme un grand. L'avantage de ne pas former un groupe trop soudé.
Je dus cependant bien me décider à atterir après avoir frôlé la catastrophe de près - mes ailes n'avaient pas suffisament répondu à ma sollicitation, du moins pas assez vite, et le bout de mes plumes avait clairement frôlé l'écorce. J'avisais les bords de l'Eau Vive, que je suivais depuis un certain temps. A cet endroit, ce cours d'eau faisait une courbe, ce qui ralentissait considérablement son débit. Le niveau de l'eau n'était guère élevé, les pentes étaient douces, il y avait aussi des rochers plus ou moins plats très adaptés à la sieste. De plus, j'avais le gosier asséché. Je descendis doucement, surveillant les alentours - on ne savait jamais, il y a encore des bestioles dangereuses, là-dedans. Enfin, je déployais à fond mes ailes, de toute mon envergure - ce qui n'était pas rien, même si je n'atteignais pas la taille des noctès - et je me posais en douceur sur un rocher. Ce rocher bordait l'eau, et je n'eus qu'à me pencher un peu pour me désaltérer. Je bus à longues gorgées. CHONOS. |
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